Le développement des projets de recherche qui s’appuient sur la puissance de calcul du Green Data Center, la centralisation des infrastructures, l’augmentation exponentielle du volume de données traitées (et donc « transportées »), la collaboration entre les équipes souvent distantes avec la visioconférence, les espaces communs, la gestion de la sécurité et notamment de la sécurité des points d’entrées dans notre écosystème impliquent aujourd’hui des interconnexions entre sites à très haut débit et avec une grande souplesse d’utilisation. Jusqu’à aujourd’hui, les 5 sites de l’université sont connectés entre eux de façon logique et non physique via le réseau de collecte NOROPALE et vers RENATER (chaque site a sa propre connexion à NOROPALE/RENATER). Ce type d’interconnexion, le seul possible à l’époque de la création de l’université, a été suffisant jusqu’à aujourd’hui. L’université doit, pour poursuivre son développement, interconnecter ses sites avec du très haut débit (passant du Gigabit /seconde à plusieurs dizaines de gigabits/seconde), créant ainsi un « MAN » (Métropolitan aera network) – un réseau de réseau. De fait, le point de collecte NOROPALE deviendra unique pour toute l’ULCO (donc un point unique de sécurisation des services « extérieurs ») ce qui permettra également de maximiser le débit (actuellement nous comptons 5 points de sortie Noropale). La première des interconnexions concernera les sites de Dunkerque et Calais en 2025.